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Mathieu

Le Oolong, thé d’Asie de l’Est

Dernière mise à jour : 22 avr.

Avec pour ligne de mire de vous parler un peu plus des thés, nous entamons un chapitre centré sur le thé Oolong - aussi appelé “Wu long”. Bien qu’il s’agisse du même thé, ces variantes proviennent du simple fait qu’il est possible de romaniser le mandarin de plusieurs façons. Maintenant que vous êtes avertis, sortez vos tasses et ouvrez grand les yeux, il est temps de vous donner envie de découvrir quelques nouveau-thés !


Qu’est-ce que le thé Oolong ?

Feuilles de thé Oolong roulées

Le thé Oolong est un thé qu’on qualifie de “partiellement oxydé” avec un taux d’oxydation compris entre 10 à 70% d’oxydation environ.

On le distingue en deux catégories : ceux qui le sont peu - conformément à une méthode chinoise, et ceux qui le sont fortement selon la méthode taïwanaise.


Bien que cette distinction existe, les thés semi-oxydés comme le Oolong ne répondent pas à une norme précise. Chaque plantation produit des thés dont le taux d’oxydation varie sans forcément correspondre aux valeurs citées précédemment, chacune ayant ses propres méthodes et recettes. Vous l’aurez deviné, cela contribue largement à varier les saveurs que l’on retrouve dans ce type de thé.


Le processus de fabrication du thé Oolong

Comme les thés dont nous avons déjà parlé dans notre article dédié, le Oolong doit passer par une étape de flétrissage - étape qui nécessite que les feuilles soient exposées au soleil.

Vient ensuite une phase de sudation : celle-ci va influer fortement sur la couleur de votre future infusion ainsi que les saveurs qui seront extraites des feuilles.

En brassant les feuilles de manière constante tout en les pressant, ces dernières vont perdre l’eau qu’elles contiennent par évaporation.

Feuilles de thé Oolong en phase de sudation

De la sudation des feuilles dépendra le taux d’oxydation de celles-ci. En effet, une faible oxydation vous donnera un thé léger et végétal alors qu’une oxydation importante vous offrira une boisson aux couleurs plus sombre et plus fruitée.

La torréfaction des feuilles de thés vient ensuite.


Bien que cette étape soit très courte, elle est essentielle pour stopper l’oxydation tout en gardant les feuilles suffisamment malléables pour pouvoir être roulées.


Le roulage de ces dernières va également influer sur le profil aromatique du thé que vous dégustez : à la façon des Shui Xian, les feuilles peuvent être froissées ou bien roulées en grosses perles à l’instar du Dong Ding. Il s’agit ici de la dernière étape avant d’être séchées totalement puis emballées.


Provenance et culture du Oolong

Service du thé Oolong

Ce thé, bien qu’il soit de plus en plus populaire et donc recherché, ne représente que 2% de la consommation mondiale de thé, largement dominée par les thés verts et noirs. Ce sont la Chine et Taïwan qui se partagent la culture et l’exportation de ce type de thé.

En Chine, on trouve les cultures de Oolong dans les provinces du Fujian et de Guangdong. Taïwan quant à elle s’est fait une réputation grâce au Milk Oolong, un thé gourmand avec des notes beurrées, vanillées et agréablement lactées.



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